Le terme Shiatsu provient du japonais « Shi » (les doigts) et « Atsu » (la pression). On peut donc lui attribuer la signification de « pression par les doigts ».
Le shiatsu permet de faire circuler l’énergie dans le corps, par pression des doigts et des paumes de main sur des points clefs de l’organisme, et de permettre un rééquilibrage physique et émotionnel, une harmonisation globale du corps et de l’esprit, qui sont intimement liés…
Il ne s’agit pas d’un massage, même si l’on considère que la pratique du shiatsu s’est développée sur la base de la discipline japonaise de massage traditionnel Anma, populaire au Japon depuis plusieurs siècles (depuis 1964, la notion de shiatsu est dissociée du massage Anma et de toute forme de massage).
Les origines du Shiatsu prennent source au début du XXième siècle, le terme “shiatsu” datant de 1935. Depuis 1955, c’est une technique thérapeutique reconnue au Japon, où il y est exercé par des milliers de praticiens, notamment pour lutter contre les maladies chroniques ainsi que les douleurs articulaires. Apparu en France dans les années 60, il est considéré dans notre pays comme une technique relaxante, en soin préventif, suivant la définition suivante : “forme de manipulation exercée à l’aide des doigts, des paumes, sans recours à des outils externes, pour améliorer et préserver la santé”.
Il existe plusieurs courants de shiatsu, les deux formes principales pouvant se distinguer ainsi :
le shiatsu basé sur la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), comme le zen shiatsu, le Yamamoto ou encore le Masunaga.
le shiatsu basé sur l’anatomie physiologique. C’est notamment le cas du shiatsu Namikoshi, qui s’appuie sur des protocoles précis.
Le shiatsu Namikoshi
Tokujiro Namokoshi, né le 3 novembre 1905 sur l’île de Shikoku, doit déménager à l’âge de 7 ans avec sa famille sur l’île d’Hokkaido, au nord du Japon et connue pour son rude climat. Sa mère souffrant de rhumatisme et aucun docteur n’étant présent dans le village, les enfants se relayaient régulièrement pour masser et presser sur les parties douloureuse de son corps. Petit à petit, Tokujiro Namikoshi se rendit compte que les pressions soulageaient mieux sa mère que les frictions et en se concentrant sur les zones les plus dures et les plus froides du corps, il finit par la soulager. Sans le savoir, il activait notamment la production naturelle de cortisone…
Il étudie ensuite différentes pratiques de massages, mais en 1925 il crée l’Institut Shiatsu de Thérapie à Hokkaido puis un second institut à Tokyo en 1933 et en 1940, il ouvre l’Institut Japonais de Shiatsu.
Le shiatsu Namikoshi est essentiellement basé sur les fonctions physiologiques du corps : revitalisation de la peau, échauffement des muscles, stimulations de la circulation des fluides organiques, régulation des fonctions neurologiques, contrôle du système endocrinien, action sur les os et les ligaments…
Les différentes pratiques
Traditionnellement, le shiatsu se pratique au sol, sur un tatamis. En Europe, la pratique a évolué pour permettre de proposer des soins sur table. Enfin, le shiatsu sur chaise est surtout utilisé pour la détente, par exemple pour des séances en entreprise, mais il convient aussi en cabinet dans certains cas précis comme pour soulager les personnes atteintes de spondylarthrite.
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